Homme ou machine ?
À l’époque où les bugs informatiques étaient encore des bestioles en 3 dimensions, le mathématicien britannique Alan Turing a donné son nom à une technique pour distinguer les humains de machines, le test de Turing. L’informatique n’ayant pas fait les bonds qu’on lui prédisait, on utilise actuellement plus souvent des CAPTCHAs que la batterie complète de Turing.
Ces ennuyeuses questions, qu’on nous pose sans cesse pour s’assurer qu’il y a bien un humain entre la chaise et l’écran -alors qu’il existe de meilleures solutions pour lutter contre le spam- sont en réalité des tests de Turing inversés car il sont effectués par des ordinateurs. Mais revenons à nos amazones…
Amazon contre les robots
Afin d’éviter les inscriptions frauduleuses de vendeurs mal intentionnés sur la plate-forme d’Amazon, il faut démontrer son humanité. Pour effectuer cette distinction critique avec certitude, Amazon a décidé de porter la bataille sur un terrain où les robots ne gagnent que dans les films de science-fiction : le monde physique.
L’un des tests requiert en effet de saisir des chiffres après les avoir entendus énoncer au téléphone par une machine. Amazon a décidément une longueur d’avance sur certains terrains…
Pas de (wonder)bra, pas de chocolat
On ne peut pas être bon partout et l’algorithme des liens publicitaires d’Amazon fait parfois de petites erreurs d’appréciation. Comme quoi, si l’erreur est humaine, les ordinateurs se défendent bien aussi :
(Capture réalisée lorsque j’ai récupéré l’article How to specify dynamic font sizes consistently with CSS qui est depuis ce soir disponible en VF : Définir des tailles de police en CSS)