24h du Mans roller 2008 : j'y étais !

Publié le 1 juillet 2008

Tags : Roller

On se dit qu’il faut être fou pour se lancer dans une telle aventure… Et pourtant, dès que sonne la fin des 24h on oublie tous les coups durs et on ne pense plus qu’à une chose : y retourner !

Après une première participation en 2004 dans l’équipe Lyon Roule’r, l’occasion s’est à nouveau présentée de participer aux 24 heures du Mans rollers, en profitant cette fois de l’organisation de Générations Roller: inscription, transport en bus, réservation du camping, préparation des repas sur place et gestion des chronomètres…

Quelques chiffres :

Quelque anecdotes :

Les 2èmes et 3èmes équipes ont, selon mes sources, voulues se reposer avant le dernier tour, et l’ont bouclé en 12 minutes -loin des 6 minutes habituelles ! Le hic, c’est que le premier a été plus malin qu’eux et les aurait dépassé à la faveur d’un peloton compact, pour finir la course à leur insu quelques dizaines de secondes avant eux. Rien ne sert de courir…

Mon équipe attendait de pouvoir applaudir l’équipe féminine quand soudain le présentateur nous a appelé sur le podium. Surpris, on a laissé tomber nos sacs, sauté par-dessus la barrière et envahi le podium, ne sachant même pas pour quelle raison on nous y appelait ! C’était pour la deuxième place des clubs affiliés : palmarès que nous ne connaissions même pas -ce qui ne nous a pas empêché de nous battre, au coude à coude et pendant de longues heures, avec l’équipe qui nous talonnait.

Notes pour la prochaine fois :

J’ai battu mon précédent record de temps au tour à trois reprises. Le matériel y est surement pour quelque chose, vu le peu d’entrainement auxquels j’ai pu participer dans les mois passés. La prochaine fois, record personnel à battre : 7 minutes 30, voire 7 minutes pour avoir une bonne raison de m’entrainer !

Travailler la technique afin d’avoir une poussée économe en énergie mais le plus efficace possible. En effet, à voir les meilleurs, on n’a pas l’impression qu’ils se fatiguent… Et dans les heures où le manque de sommeil se fait sentir, il faut pouvoir se reposer sur la technique quand le physique n’en peut plus.

Pratiquer les virages en croisés à haute vitesse pour ne plus me faire bêtement décrocher par les trains de pros surtout quand mon équipe compte sur moi…

Dès que le soleil s’est couché il est impossible de se fier à la couleur de la combinaison. Prévoir un signe distinctif visible en toutes circonstances.

Les douches du camping sont impraticables dans le temps imparti. Amener des bidons pour faire une toilette de chat…

Remerciements :

Bravo aux équipes Oxelo (Décathlon), et aussi aux féminines qui ont conquis la première marche du podium féminin, avec qui nous avons eu l’occasion de discuter pendant toutes ces heures passées dans le même boxe.

Merci à Christian pour son implication dans la gestion de la course et pour ses straps anti-ampoules qui nous ont tous épargnés d’atroces souffrances !

Merci à toute l’équipe des logisticiens et logisticiennes qui nous ont entourés et encouragés et permis de donner le meilleur de nous-mêmes.  Cette victoire, on la leur doit aussi !

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